vendredi, septembre 16, 2005

Salaud de pauvre

Bref, j'étais à Carrouf. (Dites "Carrouf", pas Carrefour, si vous voulez passer pour de vrais rebelz. Mais n'oubliez pas votre carte de fidélité.)
Le type, genre j'ai-17-ans-j'adore-Kyo-et-je-me-saoule-à-la-Tourtel, m'aborde, ni bonjour ni merde, au rayon des Kinder délice.
Le con.
Ne jamais se mettre entre moi et un Kinder délice.
"Heuuu... mmmhh... Comment dire... Excuse moi, heuu... T'aurais pas 50 centimes ?"
Vous me connaissez, à peine sa phrase terminée, je me vois déjà extirper son coeur de ses entrailles pourries pour lui apprendre la politesse. Mais je me ravise en me disant que je n'ai pas envie de saloper le rayon gâteaux secs.
"Non.", que je lui répond, bonhomme.
C'est vrai, quoi.
Si le type conçoit de venir dans un magasin sans un sou en poche, il devrait être capable de comprendre que d'autres personnes sont aussi dans son cas.
"Ah bah... Heuuu... Tant pis.", qu'il me répond, avec un air de chien qui chie, comme si j'allais lui pondre un rouleau de pièces neuves pour qu'il puisse acheter sa Tourtel, et un paquet de Palmito, en prime...
...
Eh bah tu me crois, tu me crois pas, mais j'ai bien eu l'impression que le type a pensé que je me foutais de lui.
Jean-Philippe me glisse que j'aurais peut-être pu lui demander s'il acceptait les cartes bancaires.
Quel con lui aussi (t'avoueras, hein !)
Et quand bien même, j'allais pas faire une carte pour 50 centimes.

Je vous souhaite le bonjour.

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