Touchez ma bosse, Monseigneur

Si vous y étiez, expliquez moi la cause de ce besoin irrépressible de toucher, tripoter, triturer, au point de gâcher un spectacle exceptionnel...

Aujourd'hui, Schumacher a essayé de descendre les Champs-Elysées à bord de sa voiture de course. Je dis bien "essayé".
Il en a été en effet empêché par une meute d'énergumènes bruyants et gesticulants qui semblaient vouloir à tout prix obtenir un contact physique avec le pilote ou l'engin (rien de sexuel cependant, rassurez vous).

Avouez que comme moi, vous auriez préféré avoir l'image d'une formule 1 roulant, même à faible alure, en plein coeur de Paris, plutôt que de voir un abruti essayer de se débattre pour ne pas passer sous une roue du véhicule par la faute de ses congénères, certainement abrutis eux-aussi.

D'autant qu'il n'a jamais été prouvé que Schumacher, ou même sa voiture, aient un jour réalisé un quelconque miracle. A l'avenir, vous veillerez donc à ne pas vous précipiter comme un animal sur telle ou telle vedette si son pouvoir de guérison n'a pas été formellement reconnu par l'Eglise, ou toute autre instance religieuse. Merci.

Remarquez, les chiens se sentent bien le derrière en guise de salutations, soyons heureux d'avoir échappé à cela.

Je vous souhaite le bonjour.